6 juin 2009

Le brouille méninges de Yunette

Voilà, 3 petits jeux d'écriture...
Un logogriphe, utiliser les lettres du mots PRINTEMPS et uniquement celles ci.
Une revenante, avoir dans chaque mot la lettre E et aucune apostrophe.
Et un texte libre.

«.·´*`·.(¸.·´(¸.·* *·.¸)`·.¸).·´*`·.»

Le logo truc.... (et raté, il y a un c qui se balade, dommage)

Mère, mets tes sens en mire. Père ne te ment nenni ! Père te mire, se met en tierce, se nie. Épris, père, mère, épris, repris, tries ! Mère, ne nies nenni ! Ne trier, ni nier, rien. Prier ? Pire ! Ne rien tenter. Trimer.
Printemps tenté. Ire tirée. Méritée et permise !

En temps pris et pire, épris… Te méprise, temps péri. Printemps miré, seins tirés... Présent ? Sens tirés, niés, triés. Mère ne nie ni ne trie, mère est éprise. Père ne pense ni. Père sent, ressent. Sens tissés. Printemps présent, éternité.

«.·´*`·.(¸.·´(¸.·* *·.¸)`·.¸).·´*`·.»

Renouveau

Dès que je perçus cette absence, je me rendis compte que ces petits riens que cette odeur, cette envoutante sempiternelle musique de cette démarche que seuls ses pieds savaient faire, cette silhouette, ce regard fier, le sien, étaient ; toutes ces choses ne me rendaient que davantage épris de cette unique manière que je me devais de paraitre : follement.
Malheureusement, elle ne semblait nullement être éprise de cette manière, et pendant une belle matinée de cet été orageux, elle est partie ! Commença dès ce moment, une descente des enfers que seule cette mienne âme perdue, eut été capable de commencer.
Des élixirs de vaine amnésie que furent les liqueurs issues de vignes nobles, ne me restent que cadavres épars. Amnésie? Rien ! Elle obsédait mes pensées de cette absence, me tourmentait de toutes ses choses désormais invisibles que je contemplais malgré cette envie de oublier depuis notre rencontre jusque ces petits riens que je désirais tellement.
Adieu vaches, truies, bouteilles ! Cette matinée me découvre nouveau né. Je me recycle, je jette les cadavres et me lance en industrie ! Industrie de cœur. Je ne méconnais guère grande partie des cœurs amoureux maintenant et je peux me targuer de me faire expert en douleurs intimes de toutes sortes.
Docteur es cœur, présent !

«.·´*`·.(¸.·´(¸.·* *·.¸)`·.¸).·´*`·.»

Vroum

Pousse-toi, je ne vois rien ! Non mais, tu ne vois pas que tu gènes ? Oui ! C’est à toi que je cause ! Et si tu n’es pas content, c’est le même tarif !
Tu gênes ! Si, je t’assure, tu gênes ! Allez, bouge, écarte-toi ! C’est moi qui passe, c’est moi, rien que moi et t’as rien à dire ! Pis, arrête de remuer de la queue comme ça, la mienne est bien plus belle, je vais gagner !
Taillée pour la vitesse, profilée pour fendre les flots, un coup à gauche un coup à droite, et hop ! Le tour est joué ! Zuig, zoup, zuig, zoup…

Je le vois ! Je la vois, l’arrivée, oui, je… je suis premier, je suis… je vais l’avoir, plus que quelques avancées, je peux le faire, je… Toi ! TOI ! Je vais t’atteindre, mon bonheur suprême, ma récompense ultime, mon rêve le plus fou ! J’ai été créé pour toi, et... ensemble, ensemble… nous allons créer bien plus.

Mais ? Que ? Quoi qu’est ce donc que cette membrane qui m’empêche de t’atteindre ? La ligne d’arrivée ? Le ruban de la victoire ? Je ne le pensais pas si résistant… Allez aidez moi vous autres ! Poussez… Poussez… Non ! Non, ne recule pas, pas déjà pas là, pas alors je suis si proche… Rhaaaaaaaa j’ai réussi, me voici mon amour, me voici… Mais… ma queue ? J’ai perdu mon symbole de virilité mais… c’est si… si… Je vais te couver, t’embrasser, sans bras d’ailleurs, mais nous ne aurons bientôt, te pénétrer plus loin encore pour mieux me fondre en toi et t’aimer, t’aimer jusqu’à l’explosion qui fera de nous deux êtres totalement semblables, en un seul qui se développera et vivra…



« Merde, la capote est percée ! »

1 commentaire:

Anonyme a dit…
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