Ils étaient là, grognant, grattant, au dessus de moi.
J'étais
enseveli, avec cette vieille porte au dessus de mon trou.
Et
j'attendais.
La peur me nouait les tripes, j'avais peur qu'ils me sentent, que l'urine répandue sous moi ne me trahisse.
Le son du sable s'écoulant attira mon oreille. Ils n'avaient pas
choisi de me dévorer, non...
La planche craquait.
Ils étaient assis
dessus et jouaient à remplir le petit trou de la serrure.
Le soleil s'est levé à temps. Ils sont repartis et j'ai pu me
dégager.
C'était ma troisième nuit.
Et ce soir que vont-ils trouver ?
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